La classe énergétique de votre logement : que faut-il savoir sur ?


Le marché de l’immobilier est savamment encadré par la loi. Le gouvernement a mis en place la réalisation de DPE ou diagnostic de performance énergétique pour toutes les maisons neuves avant remise des clés et pour toutes les maisons neuves ou anciennes lors d’une vente ou d’une location. De ce diagnostic l’on obtient une classe énergétique, attribuée suivant des critères précis.

Le diagnostic des performances énergétiques, comment le faire ?

Le DPE est obligatoire à la vente depuis novembre 2006 et à la location depuis juillet 2007. Il renseigne l’acquéreur ou le locataire sur la consommation d’énergie de la maison et l’émission de gaz à effet de serre. Ce diagnostic permet alors d’évaluer l’efficacité énergétique d’un bâtiment. Ceci touche aussi le bâtiment lui-même (revêtements, ouvrants et isolation) ainsi que les équipements intégrés comme le chauffage, la climatisation et l’eau chaude sanitaire. Grâce à ce diagnostic, vous pouvez obtenir des données chiffrées sur la consommation d’énergie de la maison. Le résultat du DPE permet alors au locataire ou à l’acheteur de prendre une décision et faire suite ou non à l’offre.

Quelles sont les différentes classes énergétiques d’un logement ?

Les classes énergétiques ont été établies pour donner un indicateur fiable quant à la performance énergétique d’une maison. C’est une information qu’il ne faut pas négliger avant de signer un contrat de vente ou de location. Elle vous donne des données détaillées sur la consommation d’énergie primaire ou EP pour le chauffage, la climatisation et l’eau chaude. La classe d’efficacité énergétique du logement va de A à G, de la meilleure à la moins bonne performance énergétique. Elle conjugue la performance de l’isolation et des appareils de chauffage en même temps. Une maison performante est une maison qui demande peu d’énergie pour être chauffée ou rafraîchie. Il faut noter que le diagnostic de performance doit être renouvelé tous les 10 ans. Cela permet d’anticiper les travaux de rénovation énergétique nécessaires afin de remettre d’aplomb la performance énergétique de la maison.

Comment interpréter une étiquette énergie ?

La classe énergétique A est la plus performante. La consommation énergétique de la maison est inférieure à 50 kWh/m²/an. Elle englobe les constructions sous la norme RT 2012, les maisons passives et les maisons avec le label BEPOS.
La classe B a une consommation comprise entre 51 et 90 kWh/m²/an. Ce sont les maisons à basse consommation ou BBC et les maisons répondant la norme RT 2005. Elles ont une isolation thermique renforcée et une excellente étanchéité à l’air et utilisent des énergies renouvelables.
La classe C a une consommation comprise entre 91 et 150 kWh/m²/an. Ce sont les bâtiments standards RT 2005 chauffés au gaz.
La classe D a une consommation comprise entre 151 et 230 kWh/m²/an. Elle englobe les maisons standards RT 2005 chauffées à l’électricité.
La classe E a une consommation comprise entre 231 et 330 kWh/m²/an.
La classe F a une faible performance énergétique avec une consommation comprise entre 331 et 450 kWh/m²/an.
Enfin, la classe G a une très mauvaise performance énergétique avec une consommation énergétique supérieure à 450 kWh/m²/an. Ces trois dernières classes touchent les logements anciens chauffés à l’électricité.

Vous voulez améliorer la classe énergétique de votre logement ?

Avant d’effectuer des travaux, faites un audit énergétique du bâtiment, que ce dernier soit une maison individuelle ou une copropriété. Pour l’audit énergétique, sachez que le site copropriété diagnostique propose ce genre de service. L’audit révèlera si vous devez effectuer des travaux d’isolation au niveau du toit ou des portes et des fenêtres, s’il faut changer de système de chauffage, etc. En effet, pour qu’un logement soit performant sur le plan énergétique, il faut souvent entreprendre des travaux d’isolation, des travaux d’étanchéité et une optimisation du système de chauffage. Par ailleurs, vous devez recourir à des solutions écologiques pour rendre une maison saine et moins énergivore. Ce qui vous permet de vivre dans une maison confortable (bien au chaud en hiver et plus frais en été), de réduire votre facture d’énergie et de préserver l’environnement (moins d’émission de gaz à effet de serre). À titre d’exemple, une maison de la classe A consomme moins de 250 € par an, une maison de la classe B consomme entre 251 et 500 €, une maison de classe E (la moyenne nationale) consomme entre 1 151 et 1 650 €. Pour assurer l’isolation de votre intérieur, utilisez des isolants d’origine végétale comme le liège, le lin et le chanvre ou d’origine animale comme la laine de mouton. Il est enfin à noter que certains travaux visant à améliorer les performances énergétiques d’un bâtiment peuvent bénéficier d’aides.