Les thons en conserve : l’océan est en ruine, la santé se dégrade


En d’autres termes, la consommation de thons en boites de conserve présente des inconvénients, non seulement pour la santé, mais également pour l’écologie. Malgré le fait que la lutte contre la surexploitation de ressources halieutiques est le cheval de bataille d’aujourd’hui, force est de constater que les consommateurs de poissons, en particulier de thons, ne font qu’encourager la surpêche. La situation est assez grave si l’on se réfère au bilan, l’océan se vide, la santé est en danger…

La pêche aux thons : la grosse industrie n’est pas prête d’arrêter la turbine

7 milliards d’euros annuel, voilà ce que représente le marché du thon à l’échelle planétaire. Une activité qui rapporte beaucoup et qui n’est pas prête de s’arrêter. Redoutables braconniers, l’Espagne, la France, mais également le Japon et l’USA sont mis dans le collimateur. Or, aucune mesure restrictive n’a été appliquée jusqu’alors, mais les rapports s’arrêtent aux conséquences des DCP ou Dispositifs de Concentration des Ressources.

Le Dispositif de Concentration de Ressources, responsable de la pêche excessive

C’est un dispositif complexe employé par ces entreprises pour obtenir de grosses prises contrairement à la pêche à la ligne. Une centaine, voire des milliers de DCP sont employés par chaque bateau pêcheur, soit jusqu’à 91000 DCP pour la pêche thonière. Ces récolteuses diffèrent de la pêche sélective, car en plus des thons, d’autres ressources halieutiques sont remontées en surface, ce qui favorise les rejets qui peut atteindre jusqu’à 100000 tonnes par an. Résultat, il ne reste plus que près de 35% des ressources halieutiques actuellement, à cause de cette pêche abusive.

La consommation de thons met en danger notre santé

Aussi goûteux qu’irrésistibles soient-ils, le sandwich au thon et la bonne salade niçoise devraient se débarrasser de l’ingrédient phare : le thon, surtout lorsqu’il provient de la boite de conserve. En effet, chaque boite de conserve contiendrait des traces d’arsenic, de cadmium et de mercure dépassant la valeur réglementaire. Des composants chimiques qui causent les troubles du système nerveux, des défenses immunitaires, mais causeraient également la maladie des reins, des poumons et de la peau.